Lorsque la souffrance générée par l’événement est trop importante et altère le fonctionnement au quotidien, un accompagnement psychologique peut s’avérer utile et apporter une aide extérieure et bienveillante. Le psychologue est là pour proposer un espace d’échange et d’écoute active, pour guider, soutenir et sécuriser, bien que ce soit la personne accompagnée qui reste le moteur du suivi.
Au sein de l’association, l’accompagnement peut prendre différentes formes, qu’il s’inscrive ou non dans le cadre d’une procédure judiciaire :
- Permettre un sentiment de sécurité : favoriser la relation de confiance avec le/la psychologue ;
- Evaluation des symptômes post-traumatiques ;
- Psycho-éducation : expliquer les symptômes, les origines du trouble, comprendre que certaines réactions sont normales ;
- Gestion du stress et des émotions : techniques d’ancrage et de stabilisation ;
- Identifier les pensées de honte, de culpabilité et de dévalorisation ;
- Aide et soutien à la rédaction d’un courrier au procureur de la république ou à un dépôt de plainte ;
- Préparation à une audience ou à un procès en cours d’assises.
L’objectif de tout accompagnement, notamment lié à un traumatisme, est de permettre la transformation d’un trauma en un mauvais souvenir. En effet, la souffrance provient d’un blocage de l’intégration dans l’histoire de la personne, le souvenir qui reste à l’état brut favorise la persistance des réactions de peur.
En fonction des besoins et de la problématique identifiée, les psychologues de l’association pourront accompagner la personne ou la réorienter.