Réalité virtuelle : un tournage immersif, intense et exigeant

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Dans le cadre de l’appel à projet « Prévention aux risques de violences sexuelles et de pédocriminalité pour les jeunes et professionnels de l’ASE » porté par la DSOL de la ville de Paris, l’association développe de nouveaux modules de formation en réalité virtuelle immersive. Ces modules seront intégrés à la formation « Violence sexuelles : écoute de la victime et accueil de la parole » qui s’adresse aux professionnels.

Mercredi 2 juillet, Sébastien Boueilh, Violaine Chabardes et Gabriel Milet étaient donc en tournage aux côtés de notre partenaire Reality Academy afin de réaliser les nouvelles séquences qui viendront animer la formation module 2 « Écoute de la victime et accueil de la parole ».

Violaine Chabardes, directrice du pôle d’accompagnement des victimes, était notamment présente pour accompagner les comédiens dans l’ajustement des postures, des intonations et du rythme des échanges afin de garantir la crédibilité et l’impact pédagogique des scènes.

« Dès les premières prises, j’ai été frappée par la puissance émotionnelle du dispositif. Ce projet s’inscrit pleinement dans ma démarche de transmission et d’amélioration continue des pratiques professionnelles. Il ne s’agit pas simplement de former, mais de former autrement, en donnant corps, voix et émotion à ce que vivent les mineurs victimes, et à ce que ressentent les professionnels chargés de les écouter. »

Quatre modules ont été réalisés, mettant en scène différentes situations sensibles d’accueil de la parole, dans un décor pensé pour restituer au plus près les conditions d’un entretien. Ces modules ont pour objectif de permettre aux apprenants de mettre en pratique les apports théoriques suivants :

  • Identifier les différents types d’écoute
  • Maîtriser la communication verbale et non verbale
  • Savoir adopter sa posture
  • Informer et sécuriser après une révélation 

Violaine Chabardes revient sur les moments forts du tournage qui l’ont marquée :

  • La force de l’outil : la réalité virtuelle n’est pas un simple support, c’est une expérience sensorielle et émotionnelle complète, qui bouscule, questionne, et place le professionnel au cœur du dispositif.
  • La qualité des échanges : les comédiens et l’équipe technique, tous très investis sur le projet ont été à l’écoute des recommandations et retours de chacun.
  • Le sentiment d’utilité : contribuer à créer un support qui aidera d’autres personnes à mieux accueillir la parole des victimes, c’est à la fois une responsabilité et une source de fierté

Ces nouveaux modules de réalité virtuelle immersive seront animés dès la rentrée de septembre dans le module de formation « Écoute de la victime et accueil de la parole ».

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